Les dépressifs au Club Méd’ : de l’intériorisation du stigmate à l’appropriation d’un discours compassionnel biologisant
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J'y ai analysé la spécificité du stigmate dépressif (refus des proches, des employeur.ses, ou de la personne déprimée elle-même à s'accorder un "statut de malade"). Dans mon intervention, je fournis divers exemples d'une gestion de l'information et d'un travail d'affichage des déprimé.es en clinique privée, notamment lors de permissions réalisées dans leurs quartiers, auprès de "simples connaissances" pour dissimmuler l'état dépressif. A l'inverse, au sein de certaines familles, les déprimé.es doivent afficher et réaffirmer leur souffrance pour échapper au soupçon d'une hospitalisation de confort (clinique psychiatrique assimilée au "club Med"). Lors de cette journée, j'ai fait la connaissance des membres du labo junior « Altérités, Marginalités, Catégorisations » de l’ENS de Lyon, que j'ai intégré et co-dirigé jusqu'à la fin de son existence.